Église de l’Assomption de la Sainte-Vierge, Bra


B-4990 LIERNEUX

Description

Les premières mentions de l’église de Bra remontent à l’an 882, sous la dénomination de chapelle. Mais sa tour massive, à l’épreuve des invasions vikings, date de 850. Elle est d’ailleurs percée de fenêtres de tir, pour riposter contre les assaillants. En témoignent ses murs, d’une épaisseur d’1m70. Cette tour, d’allure romane, arbore une horloge ancienne et remarquable à aiguille unique, et un mécanisme du XVe siècle.

Elle est accompagnée de trois cloches massives de la fin du XIXe siècle. Deux d’entre-elles furent enlevées par les Allemands pendant la guerre. La plus ancienne (1874) revint intacte, mais l’autre, retrouvée fêlée, fut refondue en 1958.

La nef a été reconstruite en 1764 sur les bases de l’ancienne église. Le chœur, lui, date de 1720.

L’édifice actuel est en moellons de grès, d’arkose et de calcaire.

Les murailles du cimetière sont mentionnées « pour la défense et refuge du public » en 1652. Elles abritent en leurs seins de nombreuses tombes des XVIIe et XIXe siècles. 

Une procession de la Fête-Dieu y a lieu depuis 1264.

Les autels sont en bois peint et partiellement doré, aux armes d’un abbé qui céda à Bra les meuble de l’Abbaye Saint-Rémy de Rochefort. Le majeur est daté de 1681, tandis que les mineurs sont de 1677 (Sud) et 1776 (Nord. Date potentiellement erronée lors d’une ancienne restauration : il faut y lire 1676). Les bancs, balustres et chaire de vérité sont quant à eux du XVIIIe siècle.

Une particularité de l’église est que la nef offre une acoustique qualifiée d’exceptionnelle, car il n’y a aucun écho ni contre-écho, pourtant si fréquents dans tant d’autres églises. Des artistes sont même venus y enregistrer des musiques.


Langues parlées : Français


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